Et avec le temps ça me passera ?
Où est-ce un vrai supplice,
Qui à la longue m’écrasera ?
Je voulais une vie rangée
Est-ce ça mon tort ?Je ne voulais pas être dérangée
Mais tenir en main mon sort…
Je voulais ce qu’il y a des mieux
Pour ceux qui me sont chersJe voulais tel un bijou précieux
Les protéger de l’univers…
Je me réveille et je vois
Qu’on ne peut vivre en vase closCes signaux que je reçois
Parlent de vaste complot…
A quoi bon s’enrichir
Si tout autour, on crie misèreA quoi bon s’enorgueillir
Pendant que meurent nos frères
Un riche parmi les indigents
Est perpétuellement en dangerParce que la pauvreté souvent
Engendre des enragés…
Rien à faire, il faut aider ces gens
Pour aspirer à la paixAu-delà des biens, de l’argent
Il faut d’abord aimer…
Aimer et devenir le porte-voix
De ceux qui ne peuvent parlerAimer au point de faire le choix
De défendre les accablés…
Mais en même temps se mettre à l’abri
De la révolte des opprimésQui dénonceront ce complot ourdi
Qui les garde prisonniers !
Je ne cours pas au suicide
Mais je suis plus que lucideCar en défendant ceux qui souffrent
Je me sors aussi du gouffre !
Poème de Kingli,
Kinshasa 16 avril 2012, 16h00
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